L’actualité du jeu vidéo est fortement marquée au quotidien par les termes éditeur, développeur et autres. Pour les personnes qui ne savent pas à quoi ils se rapportent, la compréhension peut être difficile. Et pourtant, chacun de ces termes renvoie à un acteur spécifique du secteur du jeu vidéo et qui possède des responsabilités bien déterminées. Avec l’accroissement de la distribution dématérialisée, l’évolution des frontières fait que les rôles sont souvent confondus. Voici de quoi vous faire comprendre les principales différences entre l’éditeur et le développeur de jeu vidéo.
Développeur et éditeur : quelle différence?
Encore appelé game programmer, le développeur de jeu vidéo est le professionnel qui donne naissance aux spécifications définies par le cahier des charges. Ainsi, il crée le jeu vidéo de A à Z grâce à la programmation. Comme il est possible de le comprendre, son rôle est très important. En effet, c’est lui qui concrétise les idées évoquées sur un papier en lignes de code qui donneront naissance à un jeu vidéo fluide, ergonomique et surtout ludique. Ce métier très technique nécessite des qualités comme la créativité et l’adaptabilité.
Éditeur de jeu: découverte d’un métier
L’éditeur quant à lui a la responsabilité de la mise en valeur du jeu. Cela comporte des tâches telles que le marketing, la communication, la localisation et autres. Il n’est pas rare que l’éditeur soit impliqué dans le financement d’un jeu, ni qu’il ait un droit de regard concernant sa direction générale et son avancement. En général, les éditeurs de jeu vidéo ont des équipes chargées du développement à l’interne. Les plus grandes références en la matière sont Activision, Bethesda, Electronic Arts, Square Enix ou encore Ubisoft.
D’où vient la confusion?
La raison est toute simple. Une entreprise peut à la fois être développeur et éditeur de jeu vidéo. C’est notamment le cas du français Ubisoft à l’origine d’excellents titres comme Assassin’s Creed, Just Dance, les Lapins crétins et autres en tant qu’éditeur. Il possède également une trentaine de studio de production répartis un peu partout : Ubisoft Bucarest, Ubisoft Montréal, et autres. Même au Japon, des éditeurs comme Square Enix et Capcom possèdent leurs propres équipes de développement en interne. Nintendo qui confectionne les consoles, imagine la majorité des jeux en interne et procède à leur édition. On le retrouve d’ailleurs sur toute la chaîne de production.
Une ligne de distinction plutôt fine
L’autre raison pour laquelle tout cela est flou est que le périmètre n’est pas très distinct d’une entreprise à une autre. En prenant l’exemple du français Focus Home, ce dernier intervient à toutes les étapes du projet et cofinance même le développement. D’autres éditeurs vont jusqu’à identifier des studios indépendants qui possèdent déjà un jeu fini ou sur le point d’être achevé et se proposent de le mettre en valeur. Certains studios font également le choix de l’autoédition alors que d’autres recherchent un éditeur pour profiter de sa force de frappe médiatique.
Au final
Il faut retenir que le développeur est celui qui crée le jeu vidéo de A à Z et l’éditeur est celui qui est chargé de sa valorisation. Il n’est pas rare qu’une même entité endosse les deux rôles, d’autant plus que dans la pratique, les frontières ne sont pas clairement définies.
More Stories
Jeux vidéo: voici les plus grands éditeurs du monde
Ces créateurs de magazine numérique téléchargeables gratuitement
Les tendances qui façonnent l’avenir des jeux et médias numériques